dimanche 21 octobre 2012

Les impacts de la sécheresse.

Les effets du grand bond en avant a eu des effets sur beaucoup de ressources dans la
communauté chinoise tant sur le plan humain que sur le plan de l'écosystème. Des problèmes
de sols de nutrition ont pu être observés mes ce n'est pas les seul problèmes qu'on a peu
constater en voici des exemple.


 
Le travail des agriculteurs donne de bon résultat sur le plan des récoltes puisqu'elles passent de
185 à 195millions de tonnes de 1957 à 1958 mais ce n'était que pour une courte période
puisque dès l'année elle retombe a 175 millions de tonnes. En 1960 elle chute à 150 millions de
tonnes. Cette chute s'explique par l’épuisement du sol. L’épuisement des sols se manifeste
lorsqu’il y a une diminution de la quantité et de l’adversité des nutriments nécessaires à la
croissance des végétaux. La surutilisations des terres (le trop peu de repos accordé) et
l’insuffisante quantité de végétaux laissés sur le sol par les activités forestières et agricoles en
sont les causes. Il est possible d’y remédier par un réapprovisionnement du sol en nutriment à
l’aide d’engrais naturels (les fumiers) ou chimiques. Mes ces techniques n'était pas disponible a
l'époque. Une politique agricole fut fondée sur les idées de Teventy Maltsev, un collègue de
Lysenko, qui a encouragé les paysans chinois à labourer le sol plus profondément (jusqu'à 1 ou 2
mètres), pensant que la terre était plus fertile en profondeur, ce qui aurait permis, selon lui, une
croissance très forte des racines.


Cependant, des roches et du sable, certes inutiles pour
l'agriculture, ont été arrachés provoquant l'enfouissement de la couche arable. Ces
changements radicaux dans l'organisation de l'agriculture ont coïncidé avec des conditions
météorologiques défavorables, telles que sécheresses et inondations. En juillet 1959, le fleuve
Jaune déborda et inonda la Chine orientale.La Chine du Nord, qu'aucune montagne ne protège
des vents froids, connaît des hivers froids et secs. Les températures peuvent atteindre environ –
10 ºC en hiver et 30 ºC en été. Elle a un climat de steppe. Les précipitations sont en moyenne,
inférieures à 760 mm. Les étés son tout de même propice à l'agriculture.
Dès le début de 1959, des signes de réticence de la population commencent à se manifester. Le
Parti, qui présente un rapport très positif mais faussé de la production de 1958, doit admettre
qu'il est exagéré. Les conséquences économiques du GBA commencent à se faire sentir :
pénuries de matières premières pour les industries, surproduction de biens de mauvaise qualité,
détérioration des usines et des infrastructures suite à une mauvaise gestion, et surtout

démoralisation complète de la population, dont des cadres du parti à tous les niveaux. Des
pénuries de nourriture apparaissent et dégénèrent en famine dans plusieurs régions.

Les paysans ont été les principales victimes de la famine. Les corps gisent dans les champs en
friche, les survivants sont trop faibles pour les enterrer. Ils sont à quatre pattes pour chercher
des graines sauvages à manger. D’autres sont accroupis dans les mares et fossés pour chasser
les grenouilles et ramasser des herbes. Les poulets et les canards ont été confisqués par les
cadres du Parti. Il n’y a plus d’oiseaux, ils ont été pourchassés et tués, plus de feuilles et d’écorce
sur les arbres, les rats et les souris sont mangés ou morts de faim. On n'entend plus les cris des
bébés, les femmes n’arrivant plus à donner naissance. Les enfants les plus jeunes sont sacrifiés,
surtout les jeunes filles, car on donne leurs rations aux aînés.Les cadres du Parti sont mieux lotis.
Les premiers à mourir sont les paysans riches et ceux trop faibles pour travailler. On cache les
morts pour conserver les rations. Mao a envoyé des équipes de cadres pour partir à la recherche
des cachettes. On bat ceux qui mangent des graines dans les champs. La famine provoque la
réapparition du cannibalisme sur une grande échelle : les familles échangent les enfants pour les
manger (yizi er shi : « échanger les enfants pour se nourrir », expression chinoise ancienne),
certains découpent de nuit des cadavres pour manger. Ceux qui se révoltent sont abattus.


Les dirigeants communistes chinois avaient engagé quelques années auparavant un programme
de développement industriel très classique inspiré par l’expérience soviétique et au final assez
efficace se sont précipités à partir de 1957 dans une des politiques économiques les plus
originales et les plus irrationnelles que ce siècle ait connu.


 
En d'autre mot les choix du gouvernement on fait d'un projet d'une grande envergure un
désastre encore pire que ce que l'on peut s'imaginer. Les sols sur utilisés les inondations et les
sécheresses on aider à ce chaos mais les humains en sont la cause première.


Écrit par : Richard Fournier

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